
Le cœur, organe essentiel, est le centre des émotions et joue un rôle indispensable au bon fonctionnement de l’âme.
Anatomiquement, le cœur est un muscle situé dans la cage thoracique, derrière le sternum, légèrement décalé vers la gauche chez la plupart des personnes. Cette légère différence d’emplacement reflète aussi la diversité de chaque être, façonnée par des influences physiques et métaphysiques. Tous les êtres vivants doivent leur existence au cœur, véritable moteur de la vie. Sans cœur, les autres organes ne peuvent fonctionner qu’en mode autonome, sans coordination ni harmonie. Cette déconnexion entraîne la désintégration progressive de l’être, car c’est l’amour et l’unité du cœur qui donnent à la vie sa cohérence et son sens. Connaître sa propre voie, c’est trouver la paix intérieure de l’âme, ce qui permet son développement et son épanouissement. En revanche, abandonner cette voie au profit d’un système toxique mène à la souffrance, car l’être se perd, manipulé par des forces extérieures contraires à son bien-être.
Même après la mort, les organes conservent la mémoire des émotions du cœur. Ceux qui sont partis transmettent encore à travers le temps la force de cet organe, la marque des sentiments qui les ont animés. Ce qui les a véritablement touchés, ce qui les a rendus vivants et portés vers leur accomplissement, c’est l’amour qu’ils ont gardé en eux. Mais sans cœur, on peut survivre à la violence, à l’amertume, et aux mauvaises intentions, bien que ces dernières finissent par altérer profondément notre être.
Le cœur fut le premier organe créé, symbolisant la générosité, l’empathie, le partage, la sincérité et le courage d’être bon. Il incarne la capacité à offrir le meilleur de soi, à vibrer au rythme des sentiments authentiques, à ressentir simplement la joie d’être vivant et le désir profond d’exister pleinement.
Lorsque le cœur se détruit, il devient sombre, noirci comme du charbon. La volonté obsessionnelle de posséder ou de contrôler, en forçant les choses, mène à l’autodestruction et au sabotage, non seulement de soi-même mais aussi des autres êtres vivants et de la nature. Tout est interconnecté : les blessures du cœur se répandent et sèment le mal sans offrir de richesse intérieure.
Quand l’intelligence domine sans la lumière du cœur, nous perdons notre capacité à être pleinement présents. Nous tombons dans l’illusion de vouloir tout posséder, sans réaliser que cette quête effrénée ignore notre nature fragile et éphémère sur Terre. Dans cette course, la haine naît de la peur de ne rien recevoir, et elle ne fait que nourrir un cercle sans fin de souffrance.