Le cerveau et l’attention de soi : Comment notre neurobiologie dégrade l’humain

Les neurones du cerveau portent en eux les marques d’un parcours antérieur. Bien que la génétique intervienne dans ce processus, c’est l’entité physique qui se voit plébiscitée dans cette progression. À chaque nouvelle histoire, notre chemin se heurte aux vestiges du développement neuronal précédent, témoignant d’une âme réincarnée dont le souvenir s’efface, mais dont la trace génétique demeure. Si l’âme possède une mémoire rétrograde, le seuil d’activation d’un neurone enregistre, à l’inverse, les traumatismes passés. Ainsi, pour survivre aux défis du prochain parcours, il nous faut évoluer. La forme neuronale n’est pas une simple extension de nous-mêmes, mais plutôt un moyen de nous rappeler qui nous sommes, semblable à un disque dur interne qui conserve des données essentielles du monde. Chaque individu détient une mémoire, oscillant entre une évolution empirique et une transformation véritable. Une force supérieure un dieu transmet à celui qui grandit une information rétrograde, rappelant ainsi l’humilité nécessaire à l’apprentissage. Apprendre, c’est offrir une part de soi, sans céder à l’orgueil d’un sens commun figé et irréversible. La programmation destinée aux autres vise à leur rappeler que chacun demeure maître de lui-même. Celui qui échoue à surmonter les épreuves développe une incompréhension envers autrui et reste figé jusqu’à ce que l’information soit assimilée. Ceux qui semblent être une opportunité de devenir une version de nous édulcorée renferment, en réalité, les pires aspects de notre nature. Ainsi, l’affrontement entre le cœur, l’âme et le cerveau, dans leur interaction raisonnée, apparaît comme la reproduction d’un autre. En fin de compte, nous sommes tous le reflet, le miroir, de l’humanité.